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18 février 2017 6 18 /02 /février /2017 14:13

http://leilafaitsoncinema.eklablog.com

Quelle oeuvre puissante qui tombe le masque des sociétés humaines qui sont loin d'être civilisées malgré les apparences de vies mondaines sophistiquées. La cruauté est encore très présente dans l'homme ordinaire et le cinéma sera un des moyens de nous le démontrer (comme les images dévoilées pendant le procès des lyncheurs dans le film seront des preuves difficiles à accepter par ces êtres humains qui refusent de se regarder en face).

Premier film de Fritz Lang de sa période américaine. Il s'autorise pourtant un montage avec images analogiques tel que cela se pratique en Allemagne ou en Russie. Les producteurs américains lui ont imposé un "happy end" (qui m'a fait pleurer, je l'avoue) mais j'aurais aimé voir la version de l'auteur avec une fin aussi intelligente que cruelle ; comme il en est capable. Je vais donc revenir à sa période allemande et prendre mon courage à deux mains pour regarder cette semaine le DVD du "Le testament du Dr Mabuse" qui dort dans mes placarts...

 

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18 février 2017 6 18 /02 /février /2017 14:09

Quelle démonstration des moyens propres du cinéma pour penser le monde et éclairer l'homme sur ce qu'il est !

chronique à faire...

 

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29 janvier 2017 7 29 /01 /janvier /2017 00:01

Sublime ! C'est alors qu'on comprend que le cinéma est depuis son origine bien plus puissant que ce que la majorité des films contemporains ne le laisse penser. Les frères Lumières ont fait des bout de films si beaux, tendres, drôles... et ils montrent toutes les rues du monde où la vie semble frétiller d'un égal bonheur. Un autre temps.

"Le cinéma découvre le monde, amuse et enrichie les gens. Quelle autre activité pourrait nous rendre plus fière"

 

Date de sortie 25 janvier 2017 (1h 30min)
Nationalité Français

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28 janvier 2017 6 28 /01 /janvier /2017 23:50

J'ai  le sentiment que ce film est une réponse à "Twelve years slave" de Steeve M Queen, qui était un mièvre film sur l'esclave et presque a-politique. A contrario, Nate Parker monte d'un cran le niveau de cruauté des sévices subit par les esclaves noirs, et surtout montre leur capacité à  organiser la révolte au péril de leur vie. Certes Parker est moins bon réalisateur que Mc Queen, mais ce film est plus courageux politiquement et surtout redonne leur dignité aux esclaves qui ont tenter de lutter collectivement contre la barbarie des WASP au 19e sciècle.

 

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28 janvier 2017 6 28 /01 /janvier /2017 23:48

Si on aime Dalida on passe un bon moment.

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8 janvier 2017 7 08 /01 /janvier /2017 23:33

Merveilleux film jordanien qui nous embarque dans le desert de jordanie et donne a voir la vie des nomades arabes, sorte de navigateurs voguants a dos des chameaux au milieu des dunes, et pour lesquelles la vie est aussi rude qu'elle est encore si nécessairement reliée a la nature.

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8 janvier 2017 7 08 /01 /janvier /2017 23:11

Sans doute le film pionnier du mouvement de cinéma guérilla qui réapparait en France après les annees 2000, et dont s'empare une génération HD issues des banlieues populaires. Et la bonne surprise de voir que Jean Pascal Zadi n'est pas tombé dans le piège de copier les films de la blaxploitation, ou de faire un film hip-hop bling bling. Au contraire, c'est un film humble, qui repose sur l'atmosphere particuliere des cités en France, et sur laquelle Zadi pose un regard singulier.

Excellente bande son hip-hop, chargée de prose politique et evocatrice de la lutte des classes qui se jouent encore en France et qui ne s'exprime pas ailleurs. Et finalement qui se retrouve dans ce film qui fait d'un jeune "bledard", fraichement venu du Senegal, une sorte de anti héro du film de ganster. Il passe du smic horaire a 8€ pour faire la plonge dans un restaurant a 8000€ par jour quand il se laisse entrainer dans les intrigues liée au trafic de drogue de son cousin. Il est souvent silencieux, et pris pour un imbécile par les autres, mais il est plus pragmatique qu'on ne le croit et finalement difficilement impressionable.

On sent que Zadi ne se prend pas au sérieux et se fait plaisir a inventer des effets de mise en scène et de montage (il aime le rouge). Ce qui donne un côté expérimental a ce film et un sentiment de liberté. Avec de jolis plans comme celui de Alpha 5-20 en boubou blanc lors du réglement de compte armé au milieu de la cité. Ou le court moment de torture atténué par une mélodie africaine pleine de sagesse.

D'accord ca reste un film amateur, avec des fausses notes de jeu, des drole de raccords, une narration difficile a suivre, voir des trous de scénario. Mais c'est un film qui est du côté de l'ethique, du côté de l'Africain, du côté de celui qu'on sous estime parce qu'il est pauvre et etranger.

Loin de l'iconographie du hip-hop perdu dans l'"ego trip" ces dernieres annees, immitant les américains qui valorisent les grosses berlines, le fric et les pétasses. Ce film urbain de Zadi est simple et sans prétention, soit a contre pieds de ce qu'on aurait pu imaginer d'un gars qui connait les meilleurs rappeurs français.

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22 décembre 2016 4 22 /12 /décembre /2016 00:08

Me voilà face a Un film de Jim Jarmouch, cinéaste amoureux de Cassavetes, que je n'avais jamais approché.

 

Ici le film est calme, serein, sans drame, et sans violence, comme l'est - en réalité - la majorité du temps, pour la majorité d'entre nous. Il nous faut acceuillir la vie ainsi chaque jour après l'autre, sans surjouer de son aspect merveilleux, sans déprimer du manque d'action non plus.

 

Paterson vit la majorité du temps le visage sérieux et calme, et le peu  qu'il rit il rit vraiment. C'est un homme qui prend sa vie au sérieux mais sans lourdeur. Il écrit quand il peut des poèmes, pour lui même (pas pour les autres), sorte de relation permanente de son âme avec les choses du monde et avec l'amour.

 

La poésie c'est concret, ce sont les choses du monde qui traverse notre être là. Savoir prendre le temps de mettre des mots sur le ressentir d'une boite d'allumette c'est savoir sentir la présence des éléments dans leur aspect plastique, esthétique et vivant. Ecrire des poèmes c'est avoir gout à sa présence et à sa nature d'animal qui parle. C'est vivre avec forçe et délicatesse à la fois, c'est être présent a soi même à chaque instant de la journée, et s'éloigner de ce qui aliène dans des postures pour plaire aux d'autres...

 

Fiche technique :

Réalisation et scénario : Jim Jarmusch
Genres Drame, Comédie
Nationalité Américain

 

 

 

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17 décembre 2016 6 17 /12 /décembre /2016 20:19

Documentaire autour du peintre néerlandais du Moyen-Age dit El Bosco (XVe) qu'il est possible d'admirer au musée du Prado à Madrid.

 

Difficile de parler de ce film qui tente d'élucider un mystère autour de l'oeuvre "le Jardin des délices" par l'intervention de personnalités les aussi savantes et réfléchies : romanciers, historiens, musiciens, photographes et psychanalystes... sans réussir à dégager de certitude autour de ce drôle de tableau.

Comment Bosch appartenant lui même à une confrérie religieuse et qui peignait pour les princes de son temps, a-t-il pu se jouer avec tant de liberté de la symbolique biblique ? Est-ce que cette oeuvre signifie que l'homme pourrait être heureux et jouir de la nature sans entrave ps'il le voulait, ou est-ce qu'au contraire cela dépeind les êtres humains comme des animaux assoiffés de désir et de sensation jusqu'à en perdre leur âmes ? Difficile de trancher.

En tout cas ce moment entre peinture et dessin est d'une incroyable richesse de détails et de vie, les situations oniriques sont parfois drôle,  poétique ou effrayantes, et il semble plus moderne dans sa forme délirante qu'un tableau de Dali. Artiste à creuser...

 

 

 

 

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17 décembre 2016 6 17 /12 /décembre /2016 20:03

Premier film de Mankiewitcz produit par Lubitsch qui à la fin de sa vie ne pouvait pas entreprendre cette réalisation. Aurait inspiré le dessin animé "La belle et la bête" de Disney.

 

Véritable cauchemar qui entraine la jeune femme pure et belle qui a trop cru au contes de fées. Elle croit en son destin de princesse dans ce château habité par ce bel homme riche et puissant. Mais c'est sans vouloir comprendre ce qui se joue au delà des apparences. La folie d'un hérité sans descendance qui instrumentalise les femmes qui pourraient lui donner un fils et qui n'arrive à se sentir vivant que cloitré des jours entiers dans son donjon à prendre des drogues en solitaire.

 

Le plus triste étant de voir comment cette femme innocente, juste et doté d'un certain caractère, continue de vouloir aider ce monstre qui lui alimente toujours plus son malheur sans aucun scrupule.

 

Dimension politique intéressante autour du mouvement d'agriculteurs américains qui refusent de continuer à louer leur terre quand cela fait des centaines d'années que leur famille en vivent, et considèrent qu'ils l'ont déjà bien acheté.

 

Fiche technique :

Avec

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